Renforts français sur l’Yser.

La nuit a été relativement calme, bien que ponctuée de fusillades et du bruit du canon. Dès 7 h 30 du matin, un aéroplane survole la zone, et des tirs sont dirigés contre lui. L’écurie de la brasserie Dumortier est continuellement remplie de chevaux, tandis que des réquisitions de vin se poursuivent. Il n’y a pas de combat rapproché durant la journée, mais le soir, un aéroplane allemand lance des signaux lumineux dans une semi-obscurité.

Sur le front de l’Yser, l’armée belge, épuisée par sa résistance acharnée, reçoit enfin les renforts tant attendus. Les troupes françaises réussissent à dégager la poche autour du pont de Tervaete, et la ligne de chemin de fer entre Dixmude et Nieuport devient un rempart crucial contre les forces allemandes. Les écluses de l’Yser, qui ont déjà fait l’objet de plusieurs tentatives infructueuses d’ouverture sous le feu ennemi, ne seront finalement ouvertes qu’entre le 29 et le 30 octobre, à marée montante.

Pour soutenir sa progression vers la mer, l’armée allemande décide de renforcer ses forces en insérant le groupe von Fabeck entre la IVe armée du Duc de Wurtemberg et la VIe armée du kroonprinz Ruprecht de Bavière.

Pendant ce temps, la Turquie entre officiellement en guerre aux côtés de l’Allemagne, marquant un tournant dans le conflit. Sur la Manche, un navire de la Croix-Rouge est torpillé par les Allemands, provoquant une vive indignation internationale.

Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr
Sources :
Référence :
  • Ieper 1914
  • Tome 12 – SHCWR
  • Les carillons du néant
  • 14 – 18 Insolite
Auteur :
  • Ivan Vanherpe
  • André Schoonheere
  • Henry Dumortier
  • Jo Gérard
Lieu :
  • Yser