Organisation des évacuations

Le pain est si mauvais que tout le monde tombe malade : vomissements, diarrhées. Malgré cela, les boulangers utilisent les meilleures farines pour fabriquer des biscuits destinés aux soldats, tandis que la population doit se contenter d’un pain fait avec les déchets. De nombreuses personnes tombent malades.

Le typhus continue de faire des victimes, et les malades sont placés à l’hospice.

Les autorités militaires anglaises et françaises ordonnent l’évacuation des populations vivant à l’ouest de la route Ypres-Bailleul, sauf dans le quartier de Hallebast. Ces mesures visent à prévenir tout espionnage de la part des civils.

Les soldats anglais, bien approvisionnés en nourriture, gaspillent souvent et laissent derrière eux de grandes quantités de boîtes de conserve. Les habitants, affamés, en profitent pour apaiser leur faim.

Quel contraste avec les Cominois, laissés à leur triste sort.

Les Allemands ciblent à nouveau le Q.G. allié et les batteries d’obusiers.

La bataille de Soissons se poursuit. Les forces françaises lancent une attaque pour reprendre la ville aux Allemands, mais elles subissent de lourdes pertes.

Victime civile :

  • DHOISNE Germaine, née à Warneton, le 15 janvier 1887, décédée à Ploegsteert, rue de Warneton à 2 h, âgée de 28 ans. Elle a été déchiquetée par un obus chez elle, durant le bombardement de nuit.
Sources :

Retour en haut