Typhus à Comines

Il fait un froid glacial, le vent du nord annonce l’arrivée imminente de la neige, même si le gel n’est pas encore là.
Une ordonnance allemande travaillant aux écuries tombe malade et est transférée au lazaret pour être soignée.
Le pain distribué est de qualité de plus en plus médiocre, gorgé d’eau au point qu’il ne peut durcir : c’est une pâte informe et difficile à consommer.
Le typhus continue de faire des ravages. Dimanche, c’était le fils Wolters qui succombait à la maladie, et aujourd’hui, c’est sa femme. À Comines-Belgique, de nombreux cas sont signalés.
Autour de la ville d’Ypres, l’eau stagnante est identifiée comme un foyer de bacilles de typhus. En réaction, les autorités installent de grands tonneaux d’eau désinfectée pour en limiter la propagation et protéger la population.
À Zillebeke, les Allemands lancent un bataillon entier contre les positions françaises. Malgré l’assaut, les Français repoussent l’attaque, aidés par une artillerie alliée efficace qui neutralise la seconde ligne ennemie. Le bilan pour les Allemands est lourd : 300 morts.
Le soldat Adolf Hitler, en poste depuis deux mois en première ligne entre Messines et Wytschaete, en fait mention dans un écrit.
Les deux photos ci-dessous, illustrent le type de transport utilisés par les anglais. Photos prises ce jour à Béthune, à quelques 35 km de Comines.

