L’artillerie allemande semble se calmer

La nuit est marquée par une fusillade incessante et des coups de canon si violents qu’ils font trembler les maisons. Le froid et le manque de tout rendent insupportable l’idée d’un retour forcé dans les caves.
Le major von Faber du Faur, commandant de la place et membre du 4ᵉ régiment de chevaux légers bavarois, exerce son autorité avec compétence sur les deux Comines. Il déclare au curé Delporte : « Pour le moment, il n’y a plus deux Comines, c’est un Comines allemand. »
Dans l’après-midi, une quinzaine d’obus s’abattent dans les prairies et près de la gare de Comines-France.
Les redoutés Wurtembergeois quittent Warneton pour rejoindre le front de l’Est européen.

Le soir, vers 20 h 30, la fusillade reprend de plus belle, accompagnée du grondement ininterrompu des canons. Pendant ce temps, les Leinsters prennent la relève de la 12ᵉ brigade britannique, composée des Essex, des Inniskillings, des King’s Own et des Lancashires, dans le secteur de la Chapelle d’Armentières.

Les bombardements allemands autour d’Ypres semblent se calmer. Manque de munitions ou changement de stratégie ?
Pendant ce temps, les Britanniques lancent leurs premières opérations militaires en Mésopotamie (actuel Irak) contre l’Empire ottoman.