Ambulance enterrée

Les combats semblent particulièrement violents, bien que concentrés davantage vers Armentières, où l’on entend des tirs nourris.
Le pain s’améliore grâce à l’apport de farines allemandes acheminées depuis Courtrai.
À l’ambulance enterrée, les travaux d’extension se poursuivent vers d’autres caves, offrant un peu plus d’espace et de répit aux blessés et au personnel médical.
Les militaires anglais s’étonnent du retour rapide des civils après les bombardements. Les fermiers reprennent leur labeur sans se soucier des obus qui continuent à tomber sporadiquement.
Près de Zonnebeke, les Français repoussent une attaque allemande à la mitrailleuse, laissant environ 300 ennemis pris dans les barbelés. À Saint-Éloi, les Anglais parviennent eux aussi à contrer une tentative de percée allemande.
En six mois de guerre, les forces britanniques comptabilisent déjà 104 000 pertes.
Depuis quelques jours, l’aviateur français Roland Garros survole Ypres, défiant ouvertement les pilotes allemands. Les habitants suivent avec fascination les évolutions aériennes, ignorant parfois le danger des éclats qui retombent au sol, quitte à repartir avec un torticolis.
