Des civils travaillent pour l’armée allemande

Les fusillades et le canon continuent sans relâche.
Pendant la journée, les combats semblent se concentrer entre les Quatre-Rois et Deûlémont. Pour la première fois, le secteur de Zandvoorde reste silencieux. Le feu est désormais tout proche, et l’inquiétude grandit : que va-t-il nous arriver ?
À l’hôtel de ville de Comines-France, des négociations ont lieu avec le commandant de place pour conserver l’église comme lieu de culte. Celui-ci propose d’utiliser la chapelle des Sœurs de Notre-Dame, entre les deux ponts, et celle des Sœurs d’Orléans, rue de Wervicq. Cependant, cette dernière, déjà transformée en lazaret, est jugée trop endommagée et insalubre pour un tel usage.

Un recensement des hommes âgés de 16 à 55 ans est organisé à Comines-France. Ceux-ci sont contraints de travailler pour l’armée allemande, avec un salaire limité. Cependant, plusieurs refusent, malgré les pressions.
Sur demande, le commandant von Faber du Faur accorde une exemption de travail pour Florent Becquart, le sacristain, et autorise un panneau sur la porte de la sacristie interdisant toute intrusion des soldats. Grâce à cette mesure, la sacristie reste préservée.
Vers 14h30, le curé, le clerc, son fils et l’aumônier R.M. Sponsel de la 4e division bavaroise transportent à la sacristie tout ce qu’ils peuvent récupérer de l’église.
Georg Cohn est muté dans les caves du monastère de Messines pour remplacer un médecin récemment tué par un éclat d’obus à la ferme Bethléem.
Depuis Voormezele, le 6e Chasseur Alpin français lance une attaque à la baïonnette sur Saint-Éloi et Wijtschate. L’offensive est désastreuse : très peu en reviennent.
Fin de la première bataille d’Ypres : Après des semaines de combats acharnés, les forces alliées repoussent les attaques allemandes, marquant la fin de cette bataille.



