Mort pour la Belgique.

Chaque matin et chaque soir, les soldats défilent, musique en tête, à travers les rues. Tous les deux jours, un concert est organisé, offrant un bref moment d’évasion dans un quotidien de plus en plus pesant.

Un recensement de la population est en cours en vue d’une campagne de vaccination contre le typhus, maladie qui continue de faire des ravages.

pocket surgical kit (SUR 553) Pocket surgical kit of Major-General Patrick Henderson DSO. He carried it with him on the Western Front, in Salonika and in Russia during his service with the RAMC in the First World War. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/30025703

Le retour des malades guéris du typhus se poursuit à Ypres, mais certains ne rentrent jamais. Une petite fille de 14 ans, troisième d’une fratrie de neuf enfants, se rend au poste médical pour prendre des nouvelles de son père, évacué quelques jours plus tôt. Elle apprend qu’il est mort. Un second coup terrible pour l’enfant, qui a perdu sa mère trois semaines auparavant.

Lorsqu’on se rend chez elle, le spectacle est déchirant : ses frères et sœurs, livrés à eux-mêmes, survivent tant bien que mal. Trois soldats anglais serrent les plus jeunes dans leurs bras, touchés par leur détresse. Finalement, la famille est prise en charge et évacuée vers l’arrière, à l’abri du front et de la maladie.


Mort pour la patrie :

NEYENS Josué, né à Ichtegem 30 juillet 1894, domicilié à Warneton. Soldat au 2ème Régiment de Ligne, matricule n° 60023, décédé à Avekappelle-Pervijze le 4 mars 1915. Il est inhumé au cimetière militaire de Steenkerke, tombe n° 314.

Sources :

Retour en haut