Déjà des mauvaises nouvelles
La Mère Supérieure du couvent d’Ypres et neuf sœurs sont chargées d’évacuer le couvent de Warneton. Elles seront 19 au retour vers Zillebeke, mais arrivées à Hollebeke, elles doivent se réfugier dans le couvent local. Des Uhlans leur barrent le chemin, puis se cachent dans les bois voisins. Quelques soldats anglais à cheval arrivent, et les sœurs leur indiquent où se trouvent les Allemands. Des renforts anglais sont appelés, et un accrochage s’ensuit. En infériorité numérique, les Uhlans se rendent. Les blessés sont soignés sur place, et les prisonniers sont emmenés à Ypres.
Les mobilisés de Comines France partent dès 4 heures du matin en tramway vers Armentières, certains partent à pied. L’invasion rapide par l’armée allemande pousse tous les hommes mobilisables jusqu’à 48 ans à recevoir l’ordre de se rendre immédiatement à Dunkerque. Ce jour-là, de mauvaises nouvelles arrivent déjà à Comines France : les batailles d’août sur la Marne ont fait leurs premières victimes, comme Henri Gallant et Alphonse Debrez. La liste tragique des tués commence et ne cessera malheureusement de s’allonger.
Pendant ce temps, les troupes allemandes continuent d’avancer vers Paris, atteignant la Marne. Le général français Charles Lanrezac est relevé de son commandement après des désaccords stratégiques avec le haut commandement.