Combats violents sur l’Yser

Toujours la même ritournelle : le canon tonne, la fusillade crépite, et des obus éclatent sur Comines-France.

Les autorités réquisitionnent les instruments de musique en cuivre à Comines.

Avec le temps clair d’aujourd’hui, de nombreux aviateurs survolent la ville. Le bruit du canon est particulièrement intense du côté de Messines et Houthem.

Face au prix élevé du malt, des essais de brassin avec de la fève sont réalisés. Le résultat final s’avère concluant.

À Ypres, les « pleureuses »1 se rendent presque chaque jour à l’hôpital, en raison du nombre croissant de décès.

De Nieuport à Ypres, les combats d’artillerie s’intensifient. Aux alentours de Dixmude, l’odeur nauséabonde des cadavres, humains et animaux, rend les conditions encore plus insupportables pour les militaires. Des fermiers tentent d’enlever les corps, mais les Allemands ouvrent le feu sur eux.

Pendant ce temps, dans les Carpates, les Russes lancent une offensive contre les positions austro-hongroises.

Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr
Sources :
  1. Krysschers en flamand ↩︎

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