Séparé pendant 4 ans.

Les Allemands arrivent en grand nombre à Comines.

Vers 7 h du matin, deux cavaliers anglais s’aventurent à Comines. L’un d’eux atteint le petit pont, mais en voyant les Allemands de l’autre côté, repart rapidement.

À Comines, certains habitants décident de quitter la ville et rejoignent les régions libres. Ils ne reviendront pas avant l’Armistice, et certains deviendront soldats dans l’armée belge.

Les Allemands incendient Ten-Brielen, et les habitants fuient vers Zandvoorde.

Comines Ten Brielen – Fonds SHCWR

Le curé Messiaen, le vicaire Demeulenaere et le coadjuteur Hannicart quittent pour Zandvoorde, mais seul Hannicart revient l’après-midi. Il doit se cacher plusieurs fois des tirs ennemis, et un homme est tué à côté de lui. Hannicart se réfugie dans l’église de Ten-Brielen en attendant la fin des combats.

Soldats allemands couchés devant l’église, atteinte d’un obus sur le clocher – Fonds SHCWR

Une patrouille anglaise arrive à l’Alumnat du Bizet. Un officier demande du café, mais ils repartent précipitamment lorsque les Allemands approchent. Trois soldats allemands surveillent ensuite les environs toute la journée.

Les ponts sur la Lys explosent, laissant penser à une possible retraite des Allemands.

Madame Hocquet, d’origine allemande, sert d’interprète et obtient des Allemands un comportement correct envers la population.

On s’attend à une bataille, les Anglais se trouvent près des Trois-Chênes. À 13h30, le canon résonne et des éclats touchent l’église de Comines Belgique.

Toute la journée, les fantassins allemands se postent rue de Wervicq, près de l’ambulance et de la brasserie.
Ils tirent aussi quand des habitants passent sur la place pour se rendre à l’église de Comines Belgique.

L’agent de police belge, Cyrille Goemaere, annonce que tous les hommes valides doivent travailler pour les Allemands, menaçant de mort ceux qui refusent. Un père s’enfuit avec son fils de 12 ans, tandis que le reste de la famille, trop fatigué, reste. Ils seront séparés pendant quatre ans.

Les hommes de 16 à 50 ans sont requis pour creuser des tranchées. Pendant ce temps, le canon tonne près de Houthem-Messines, et à 14 h, des tirs semblent venir de Wervicq. On permet aux travailleurs de partir, en plein sauve-qui-peut.

Le couvre-feu est fixé à 20 h, et les lumières doivent être éteintes dans les maisons.

Les habitants se réfugient dans leurs caves, souvent avec leurs voisins, et passent la nuit sur des chaises avant d’installer des couchettes. C’est la première fois qu’ils se réfugient à la cave, mais ce ne sera pas la dernière.

Le soir, le canon cesse, mais des fusillades éclatent à Comines France.

Un bataillon allemand avance près du Koelenberg.

Les cavaliers anglais partent en reconnaissance vers Warneton, qu’ils trouvent occupée par les Allemands.

Bailleul est libérée des Allemands et devient une garnison anglaise pour plusieurs mois.

Le roi Albert Ier déclare que la ligne de l’Yser sera tenue à tout prix.

Sources :

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