Des avions survolent Comines

La fête de Saint-Nicolas est triste. La nuit est encore marquée par une fusillade intense. Le temps est sec, avec une gelée blanche.

Le calme incite les avions à voler en grand nombre. On leur tire dessus, mais ils ne lancent pas encore de bombes. Cependant, les éclats de schrapnels, tirés par les canons, blessent ou tuent parfois des civils.

De nouvelles troupes, très jeunes, arrivent par train.

Les soldats fouillent les maisons pour retrouver des armes abandonnées par leurs camarades. Le lendemain, un officier apporte des ornements trouvés à Messines. Le surlendemain, on reçoit un ostensoir, un ciboire et une petite boîte de Wytschaete.

Une image qui parle d’elle même ! – Fonds SHCWR

Le pasteur allemand Schmidt, agacé par la solidarité des Cominois catholiques, signale au commandant von Faber du Faur la disparition d’Alphonse Vernier. Une enquête menée par la gendarmerie allemande montre qu’il n’en est rien.

Le Daily Mail rapporte qu’à proximité d’Ypres, le roi d’Angleterre, le président Poincaré, le roi Albert, Joffre, lord Kitchener et French tiennent une réunion.

Les Allemands lancent une grande attaque à l’est d’Ypres.

Une batterie anglaise, postée à Kemmel, tire vers Messines. Le 16e régiment bavarois partage la zone de Messines avec le 17e. L’ennemi se trouve à seulement 50-60 mètres des positions allemandes, à l’ouest de Messines.

Le gouvernement français retourne à Paris.

Sources :
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