Calendrier de travail
La Marche des armées allemandes vers Paris Début de la première bataille de la Marne : Les forces alliées (françaises et britanniques) contre-attaquent les troupes allemandes sur la Marne pour arrêter leur avancée vers Paris. Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr Pacte de Londres, les alliés s’engagent à ne pas signer de paix séparée. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Joffre contre-attaque Bibliothèque municipale de Lyon, Public domain, via Wikimedia Commons Les combats s’intensifient avec des mouvements de troupes des deux côtés cherchant à prendre l’avantage. Les Allemands ralentissent leur avance sur Paris. Joffre en profite pour contre-attaquer leur flanc et établit un front de 300 km. Contre toute attente, malgré leur épuisement, les Français forcent les Allemands à battre en retraite. Paris est sauvée. La place forte de Maubeuge se rend. Sources : Référence : Tome 12 – SHCWR Tome 21 -SHCWR Auteur : Dumortier Henry Tome 21 -SHCWR Van Neste Albert Lieu :
Uhlans signalés dans toute la région. Public domain, via Wikimedia Commons À Ypres, la rumeur circule que les Uhlans sont passés par Wervicq et Comines. On les voit partout, et la terreur s’installe. Les taxis parisiens sont réquisitionnés pour transporter les troupes françaises dans la célèbre opération des « Taxis de la Marne ». Galliéni fait transporter 6 000 fantassins de la 71e D.I. par 600 taxis parisiens. Ce fut l’une des plus grandes victoires de l’armée française. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Comines Wervicq Ypres
Expulsion des sujets allemands et autrichiens Public domain, via Wikimedia Commons Les citoyens allemands et autrichiens doivent quitter la Flandre occidentale. Première victoire aérienne de la guerre, mais à quel prix ! Le lieutenant russe Piotr Nikolaïevitch Nesterov s’écrase volontairement sur un avion d’observation autrichien pour le détruire. La malle Ostende Folkestone débarque 1200 réfugiés belges dans le dénuement le plus total. Les arrivées journalières étaient de 3.000 à 4.000 pour passer à 5.000 dès le 5 septembre. Sources : Référence : Ieper 1914 14 – 18 Insolite Auteur : Vanherpe Ivan Jo Gérard Lieu : Ostende/Folkestone
La course à la mer commence Les forces allemandes commencent à se replier après avoir été arrêtées sur la Marne. Elles abandonnent leur avancée vers Paris. S’ensuit la « course à la mer » pour tenter de séparer les Anglais des Français et de leur bloquer l’accès aux ports de la Manche. La bataille de la Marne marque un tournant important dans la guerre. Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : Schoonheere André Lieu :
.Vitry-le-François Près de Vitry-le-François, les Français se regroupent et réussissent à encercler la IVe Armée allemande. Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Uhlans tués à Hooge Un accrochage sérieux a eu lieu à Hooge entre des gendarmes belges et des Uhlans, faisant deux Uhlans tués ainsi qu’un cheval. Les autres Uhlans se cachent dans les bois près de Beselare. Uhlans via CC Wikimedia Commons L’offensive alliée sur la Marne est un succès. Paris est sauvé, mais c’est le début de l’enlisement. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu :
Confrontation entre soldats belges et allemands À Woesten, 17 cyclistes allemands sont pris en embuscade par des fantassins belges, qui en tuent 9 et capturent les autres pour les emmener à la prison d’Ypres. Public domain, via Wikimedia Commons Morts pour la patrie : Jean-Baptiste Sieuw, né à Warneton le 12 janvier 1889, est tombé au champ d’honneur à Rotselaer aujourd’hui à l’âge de 25 ans et 8 mois. Il était soldat au 5e régiment de Ligne, matricule 55403. Il n’a pas de sépulture connue et a reçu la Croix de chevalier Léopold II. Désiré Liévin Lemahieu, né à Warneton…
De plus en plus de Uhlans À Westvleteren, une centaine d’Uhlans pillent une épicerie et confisquent une voiture personnelle. Mort pour la patrie : Hector Wyffels, né à Ploegsteert le 26 mars 1893, présumé décédé aujourd’hui à Eppeghem à l’âge de 21 ans et demi. Il était soldat au 3e régiment des Chasseurs à pied, matricule 54747. On ne lui connaît pas de sépulture. Il a été décoré de la Croix de chevalier Léopold II. Début de la première bataille de l’Aisne : Les troupes alliées poursuivent les forces allemandes en retraite, ce qui entraîne de nouveaux combats dans la…
Uhlans aux environs de Bailleul Paul Hermans, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons Deux cents Uhlans venant de Belgique passent par Boeschèpe, Berthen, le Schaexheen, Méteren, la Belle-Croix et Sailly-sur-la-Lys. Ils s’arrêtent dans chaque village pour réquisitionner des vivres. Stabilisation du front : La guerre de mouvement se transforme progressivement en guerre de tranchées, les deux camps s’installant sur des positions défensives le long de l’Aisne. Sources : Référence : Bailleul 1914 1918 Auteur : Lieu :
Un acte héroïque Public domain, via Wikimedia Commons Le caporal Léon Trésignies est cité à l’ordre du jour pour avoir débloqué le pont Brûlé près de Vilvorde en se jetant à l’eau. Grâce à son acte héroïque, la 2e Compagnie a pu passer. Il venait de se marier avant la guerre et était père d’un enfant. Il est mort dans le canal de Charleroi, tué par une mitrailleuse allemande. Public domain, via Wikimedia Commons Sources : Référence : Auteur : Lieu :
La guerre se rapproche Public domain, via Wikimedia Commons Des bruits de canons se font entendre dans toute la région, venant de Lille et du Mont des Cats. À Ypres, les drapeaux aux fenêtres sont enlevés les uns après les autres. Un train de réfugiés de la région de Malines arrive à la gare vers 12h30. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Enterrement du premier soldat belge tombé dans la région Lors d’une confrontation avec les Uhlans, Alfred Waroux, un soldat belge originaire de Pecq, est tué. Un hommage solennel lui est rendu à Ypres, dans l’église Saint-Nicolas. Son corps, drapé du drapeau tricolore, est transporté vers la gare. Une foule importante est venue lui rendre hommage. Les tranchées commencent à se former le long du front occidental, marquant le début de la guerre de position qui durera jusqu’en 1918. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Levée de miliciens Milicien du 1er Lancier en 1914 via Wikimedia Commons En Flandre Occidentale, les conscrits de la classe de 1914 doivent se tenir prêts à être incorporés. À peine arrivés en Belgique, les Allemands lancent leur propagande. Sur la Grand’Place de Bruxelles, ils déguisent 200 soldats allemands en « bons Belges » en leur faisant porter des casquettes à carreaux. Ces faux Belges agitent leurs mouchoirs au passage d’un défilé de troupes allemandes, le tout filmé pour produire des images « objectives » montrant un pays occupé, soi-disant heureux de rejoindre le grand empire germanique. Début de la course vers la mer.…
Les 1200 mobilisés de Comines France inquiètent On n’a pas de nouvelles des 1200 mobilisés français, et plusieurs seraient morts. Les familles sont rongées par l’incertitude de leur sort. Yvonne, vingt et un ans, fille du notaire Henri Lannoy, installée au n° 46, rue du Faubourg, rentre aujourd’hui comme novice au Couvent des Sœurs d’Orléans, rue de Wervicq. Elle prononcera ses grands vœux à Orléans après la Première Guerre mondiale. Couvent des Sœurs D’Orléans – Fond SHCWR Jean Marie Duvosquel Le front se fixe sur la ligne Douai – Lille. Sources : Référence : Tome 9 – SHCWR Les carillons…
Approvisionnement des militaires belges Ferme de la Rabecque à Warneton – Fonds de la SHCWR Léon Leterme se souvient bien de l’accrochage entre les cavaliers allemands et français près de la ferme de la Rabecque et du café de l’Epine. Sa sœur et sa mère, qui s’étaient rendues là-bas, avaient été dépassées sur le chemin du retour par des habitants de la ville venus voir ce qui s’était passé. La direction des chemins de fer belges annonce qu’elle transporte gratuitement les colis destinés aux militaires mobilisés. Les familles des soldats en profitent largement. Sources : Référence : Tome 9 -SHCWR…
Bombardements Les villes de Reims et de Charleroi sont bombardées. Cathédrale de Reims en 1914 CC, via Wikimedia Commons Charleroi, Public domain, via Wikimedia Commons Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Classe 1914 belge Les appelés belges de la classe de 1914 reçoivent leur ordre de marche. Le sous-marin allemand U-9 coule trois croiseurs britanniques, le HMS Aboukir, le HMS Hogue et le HMS Cressy, en mer du Nord au large de la Hollande, causant de lourdes pertes humaines. Public Domain Wikipedia La presse belge est muselée, et les journaux sont interdits à la vente. Le Lieutenant Alain Fournier – auteur du Grand Meaulnes – est tué près de Verdun Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu :
Premiers Anglais à Ypres Beffroi Ypres 1914 Les premiers soldats anglais arrivent à Ypres, marquant le début d’une longue série. Ce sont des cyclistes qui, après une nuit de repos, repartent vers Dikkebus. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Départ des appelés belges classe 14 Les appelés belges prennent le train très tôt pour Lierre. Public domain, via Wikimedia Commons Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanheerpe Ivan Lieu :
Les premiers Uhlans arrivèrent dans le village de Ten-Brielen Les premiers Uhlans arrivent dans le village de Comines Ten Brielen. La patronne du cabaret « À ma Campagne », Sophie Ghesquière, pensant être maligne, efface l’enseigne en grandes lettres sur la façade. Hameau de Ten Brielen – Fonds SHCWR Mais, évidemment, les premiers Uhlans, qui ne sont pas aveugles, y entrent quand même pour boire une bière… Elle en est terrifiée ! Par la suite, quelques Uhlans viennent régulièrement, mais ils ne font aucun mal à la population. Quelques bombes tombent sur Ostende. La Xème armée française a commencé à…
Anvers est visée Le port d’Anvers, comme ceux de la Manche, attire la convoitise des Allemands. Ils veulent conquérir ce nouvel objectif et sont déjà à Lierre, où les recrues belges, rassemblées, quittent rapidement la ville. À Bruxelles, le bourgmestre Adolphe Max refuse de payer les trente millions de contribution de guerre exigés par Von Lüttwitz. À 16 h, il est arrêté et incarcéré le lendemain à la prison de Namur. Le 12 octobre, il sera emprisonné dans une casemate du vieux fort de Glatz, en Allemagne. Défense belge d’Anvers – Public domain, via Wikimedia Commons Après une avancée française,…
Le bruit du canon se rapproche. Lille 1914 – Wikimedia Commons Le canon tonne du côté de Lille. Le Journal de Roubaix ne paraît plus. Les Anglais sont présents à Roulers. Hier, six trains ont amené à Ypres et Dixmude des recrues belges en civil. Ces recrues avaient quitté leur casernement à Lierre après l’arrivée des Allemands, en route pour Anvers. Début de la première bataille d’Arras – pénurie d’obus d’artillerie chez les Français. Mort pour la patrie : ODENT Cyrille, né à Wytschaete le 31 janvier 1887, est décédé aujourd’hui à Lebekke-lez-Termonde. Il était soldat au 10ème régiment de…
La caserne d’Ypres est évacuée Les deux mille à deux mille cinq cents soldats encasernés à Ypres se sont enfuis la nuit dernière, laissant derrière eux de nombreuses provisions que les habitants d’Ypres se sont empressés de récupérer. Carte postale – Caserne d’infanterie Ypres 1912 – Creative Commons Le siège d’Anvers commence, les forces allemandes attaquent la ville fortifiée. Les Alliés arraisonnent des navires en provenance des Etats-Unis et à destination de l’Allemagne. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Déserteurs arrêtés Les gendarmes arrêtent deux déserteurs à Comines France En France, « L’homme libre » le journal de Georges Clémenceau, l’ancien ministre et président du Conseil, qui a refusé la censure d’un article est saisi et suspendu Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : André Schoonheere Lieu : Comines France
Gardes au pont-frontière Le pont sur la Lys est bloqué et surveillé par des volontaires belges, baïonnette au canon. Pont sur la Lys – Fonds SHCWR À noter qu’il y a déjà des Américains qui se sont portés volontaires pour combattre en France. À l’issue de leur formation initiale, effectuée à Toulouse, le drapeau des États-Unis est présenté pour la première fois lors d’une cérémonie militaire française. Bien que les États-Unis n’entreront officiellement en guerre qu’au printemps 1917. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : André Schoonheere Lieu : Comines – Belgique Comines – France
Réfugiés en nombre à Ypres Pratiquement chaque maison à Ypres accueillait des réfugiés. Le siège d’Anvers continue, les forces allemandes intensifient la pression sur les défenseurs belges. Lierre a été bombardée. La ville de Malines est en partie détruite et Alost a été entièrement évacuée par sa population Public domain, via Wikimedia Commons Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Mouvements vers Lille. Le 21e Corps français reçoit l’ordre de se positionner sur la ligne Armentières – Hazebrouck si atteindre Lille devient impossible. Les combats font rage autour d’Arras. La Xème Armée française du Général Maud’huy est appelée au secours dans le Nord Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr Deux Taube qui tentaient de mener un raid sur Paris ont été interceptés par les aviateurs français et ont fait demi-tour. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Départ des réfugiés à Ypres Les autorités yproises décrètent le départ des réfugiés dès ce matin; en réalité, ces réfugiés émanaient des provinces éloignées et devaient laisser la place aux nouveaux fuyards arrivant de la partie est de la Flandre Occidentale. Arrivée à Anvers du premier Lord de l’Amirauté britannique : Winston Churchill. Il est accompagné de la Première Brigade navale anglaise sous les ordres du général Paris. Winston est catégorique : « Je vous promets de renforcer la défense de votre camp retranché et j’espère même dégager complètement Anvers de l’étau allemand ». La réalité fut fort différente. Winston Churchill -…
Les Allemands sont à Comines. Le premier dimanche du mois, fête du Très Saint Rosaire, des gendarmes belges observent depuis le clocher de l’église de Comines (Belgique). En France, le maire de Comines France, M. Ducarin, demande au doyen d’annuler la procession prévue à 15h30 pour éviter la panique face à l’arrivée imminente des Allemands. Il avait raison, car vers 16h, pendant les vêpres, les Allemands entrent à Comines (France) en venant d’Halluin, après avoir été arrêtés à Frelinghien lors de leur retraite de la Marne. Ils s’installent à Comines pour la nuit, fatigués et sentant la sueur, et envahissent…
Les Allemands sont à Comines. En fin de matinée, une patrouille de Dragons français est encore présente sur la place de Comines (France), tandis que les Allemands sont déjà à Wervik. Sous le pont de Wervik, quelques volontaires belges cachés tirent quelques coups de feu. Croyant avoir affaire à des civils et avec un des leurs blessé, les Allemands incendient un café et une douzaine de maisons en représailles. La fille de l’estaminet est prise en otage et suit la troupe pendant plusieurs jours. Grâce à l’intervention d’un vicaire de Wervik (Belgique), le reste de la localité est épargné, mais…
Les soldats bavarois sont à Comines. Comines est occupée par des soldats bavarois qui reviennent de la bataille de la Marne. Certains, croyant être près de Paris à cause de leurs cartes faussées, demandent à quelle distance ils se trouvent de la capitale. Certains soldats disent avoir été mobilisés que depuis mai ou juin 1914. Dès 7 heures, des soldats se trouvent sur la place de l’église de Comines-Belgique. Après la messe, beaucoup se rassemblent dans la rue de Warneton. Toute la matinée, des cavaliers passent. Les habitants, effrayés, restent chez eux pendant que les soldats pillent les boutiques et…
Comines et Houthem sont traversées par un convoi allemand. À Comines France, des patrouilles françaises traversent la ville à midi, avec des cuirassiers suivis de chasseurs à cheval, cherchant à attirer les Allemands. Dans l’après-midi, entre 14h et 16h, deux à trois mille cavaliers et cyclistes avec des chariots de munitions et de ravitaillement défilent. Ce qui fait que toute la région est parcourue par des cavaliers. La rue de Wervicq et la rue de la Gare sont traversées par de nombreux soldats, tous se dirigent vers Ypres en passant par Houthem. Certaines troupes venant de Wervicq évitent le centre…
Le pillage commence Dès que les Allemands arrivent à Comines, ils commencent à détruire systématiquement les fabriques : ils cassent et brûlent les métiers, volent les marchandises, utilisent les rubans et tissus pour allumer des feux ou comme litière pour leurs chevaux. Les maisons sont envahies : ils tuent des porcs dans les salons, montent des tonneaux de bière dans les appartements et les vident. Les maisons abandonnées sont totalement pillées. Rubanerie Comines France – Fonds SHCWR Les soldats allemands ont avec eux des brochures imprimées avant la guerre, contenant des phrases en français pour faciliter le vol et terroriser…
Des patrouilles Le canon se rapproche et des soldats allemands qui fuient vers Comines disent qu’un important combat a eu lieu à Reninghelst. Après avoir passé la nuit à Ypres, un régiment bavarois arrive à Strazeele, et une de leurs patrouilles part en reconnaissance à la gare d’Hazebrouck. Ils se dirigent ensuite vers le Mont des Cats et Sailly pour affronter des détachements français, puis entrent à Armentières, où ils font sauter les ponts après avoir brièvement rencontré des forces britanniques près de Meteren. Alumnat des Pères de l’Assomption Année – Le Bizet – 1909 Des patrouilles parcourent la plaine…
Premier convoi de blessés de la Croix-Rouge venant du côté de Warneton Des patrouilles allemandes tournent toujours autour du Bizet. Une grande colonne de cavalerie allemande traverse le Bizet et occupe Armentières après un détour par Houplines, probablement pour impressionner la population en avançant sans résistance, comme en territoire conquis. Vers 10 h, des cavaliers allemands arrivent à Warneton, détachés d’une armée en provenance de Neuve-Eglise et se dirigeant vers la France via la sucrerie et le Pont-Rouge. Ces cavaliers, sous les ordres du lieutenant Hel, effectuent une reconnaissance de Warneton. Le bourgmestre, M. Godtschalck, accompagné des échevins M. Volbrecht…
Le canon gronde À Comines, à partir de 9h, le bruit des canons résonne au loin. Ils cessent vers 10h, puis reprennent à midi et continuent pour le reste de la journée. Canon allemand au Pont Rouge – Fonds SHCWR Des habitants du Bizet, en fuite, signalent qu’Armentières est évacuée et que les Allemands occupent la ville. À Bailleul, près de 40 000 Allemands sont de nouveau en ville. 4 800 obus tombent au sud-est de Lille, ainsi que sur le quartier de la gare. La petite armée belge défend vaillamment la ville d’Anvers, mais les bombardements deviennent insupportables. Sources…
Soldats anglais à Comines À 6h30 du matin, on entend une fusillade intense vers Sainte-Marguerite-Quesnoy. Quelques soldats anglais passent dans la rue de Warneton durant la matinée. À partir d’aujourd’hui et pendant tout le reste de la semaine, de nombreuses familles de Warneton quittent leur ville.1 Le bruit du canon vient de la direction de Cassel. Les 1ère et 2e divisions de cavalerie anglaise, sous les ordres du général Allenby, repoussent le 4e corps de cavalerie allemand qui se déplace vers Warneton. Un groupe allemand, se repliant avec des prisonniers anglais, traverse Ten-Brielen dans l’après-midi. Ce même après-midi, les Allemands…
Un soldat anglais est tué par deux allemands Il fait brumeux. La 1ère division de cavalerie anglaise combat à Armentières, Warneton et La Bassée. Les Anglais arrivent en masse à Ypres et découvrent la ville.1 Deux soldats bavarois sont poursuivis par un Anglais depuis Houthem jusqu’à l’entrée de Comines, au Corentje. Ils feignent de se rendre, mais tirent sur l’Anglais lorsqu’il s’approche, le tuant. Des témoins disent qu’un des deux Allemands l’a achevé à coups de lance. La Croix-Rouge de Comines l’enterre près de la ferme d’Auguste Maes-Vanheule dans la soirée. Ferme au Corentje Comines -fonds SHCWR Le cheval de…
La position-clé de la Flandre Les troupes allemandes arrivent en grand nombre et creusent des tranchées à la gare de Comines. Elles les occupent jusqu’au soir. Pendant deux jours, de plus en plus de soldats allemands apparaissent, y compris sur la place de Comines, semblant se préparer au combat. La canonnade se rapproche à nouveau. Les Britanniques présents plus au nord et à l’ouest semblent inquiéter les Allemands, qui établissent plusieurs postes d’observation dans les greniers. Un obus anglais tombe sur Comines sans exploser, traversant le clocher de l’église avant de finir sur le trottoir d’un café. Les Allemands installent…
Séparé pendant 4 ans. Les Allemands arrivent en grand nombre à Comines. Vers 7 h du matin, deux cavaliers anglais s’aventurent à Comines. L’un d’eux atteint le petit pont, mais en voyant les Allemands de l’autre côté, repart rapidement. À Comines, certains habitants décident de quitter la ville et rejoignent les régions libres. Ils ne reviendront pas avant l’Armistice, et certains deviendront soldats dans l’armée belge. Les Allemands incendient Ten-Brielen, et les habitants fuient vers Zandvoorde. Comines Ten Brielen – Fonds SHCWR Le curé Messiaen, le vicaire Demeulenaere et le coadjuteur Hannicart quittent pour Zandvoorde, mais seul Hannicart revient l’après-midi.…
Des canons traversent Comines Les Allemands ramènent leurs morts des lieux de combat, et les enterrements s’enchaînent. Vers 10h, on assiste à l’enterrement d’un soldat blessé la veille, tandis que de nombreux blessés sont soignés à l’ambulance rue de Wervicq. Désormais, chaque jour, des cortèges funéraires passent en direction du cimetière. Cimetière de Comines Belgique Soldats allemands – Fonds SHCWR Des troupes plus nombreuses que la veille s’installent rue de Wervicq, réquisitionnant pain, viande, pommes de terre et rata pour le repas vers 11h. Des aéroplanes survolent la ville en grand nombre, tandis que de nombreux canons et voitures de…
Des obus sifflent par dessus nos têtes Les premières réquisitions allemandes concernent les bicyclettes, qui sont rassemblées dans l’ancienne église de la rue des Moulins à Comines Belgique. Cependant, peu de Cominois en possédaient. Les relations entre les Bavarois et les civils étaient relativement bonnes, et les habitants pouvaient bénéficier régulièrement de soins et d’assistance médicale. Ancienne eglise de Comines Belgique – Fonds SHCWR Vers 4h, une attaque commence, provoquant l’incendie de fermes et de maisons entre Wervik et Comines. Le feu ou les tirs en seraient à l’origine. Cette situation entraîne une fuite générale des habitants et de leurs…
Des schrapenel visent l’église de Comines Belgique Peu de monde assiste aux messes. À 9 h 30, la grand-messe est remplacée par une simple messe basse sans sermon. La population est terrifiée et n’ose pas sortir. Les canons tirent sur les avions. Vers 10 h 30, des schrapnels s’abattent sur la nouvelle église de Comines-Belgique. Le bombardement dure près d’une heure. Les Anglais visent les soldats allemands qui sont postés en observateurs dans le clocher. La plupart des fenêtres de l’église sont brisées et le toit présente de nombreux trous. Des schrapnels sont trouvés partout. Vers 11 h, une bombe…
Comines est bombardé À 8 h, une explosion épouvantable secoue la région : le pont du chemin de fer est détruit par les Allemands. Pont du chemin de fer détruit – Fonds SHCWR La canonnade reprend en direction de Wervicq et Warneton, et une quantité d’aéroplanes survolent Comines et ses environs. Les obus anglais sifflent à nouveau, et un bombardement continuel frappe l’église et la ville de 13 h à 17 h. Le clocher est démoli, ainsi que la gendarmerie et plusieurs habitations de la rue de la Gare. Toutes les ardoises sont arrachées de la tour, et il n’en…
Première victime de la guerre à Warneton et combat au Gheer. À 3 h du matin, à Comines France, un bruit infernal se fait entendre alors que cavaliers, infanterie et canons traversent la ville jusqu’à 6 h, en direction de Deulemont et du Blanc Coulon. À 9 h, le grondement des canons commence, semblant provenir à la fois de la Montagne de Wervicq-F. et de Kruiseke. Des canons sont placés à Comines-Belgique, notamment rue de la Paix et dans la ville. Canons allemands Wervicq – Fonds SHCWR Au Gheer, les Allemands attaquent brusquement, forçant les Royal Inniskilling Fusiliers à se…
Les Tommies courent nerveusement Dès 6 h 30, sous un léger brouillard, le régiment d’infanterie 104 allemand, commandé par l’Oberst Hammer, attaque la ligne Le Gheer – Ploegsteert. Ils capturent un officier, une cinquantaine d’hommes, ainsi que deux mitrailleuses anglaises. L’Essex Regiment, aux côtés des East Lancashire, du 1st Somersetshire et des 9th Lancers, participe à une contre-attaque pour reconquérir le carrefour situé à 1 200 mètres au nord du Touquet, près du Bois du Gheer. Les 13e et 15e pelotons jouent un rôle important dans la reprise du hameau. La compagnie D, soutenue par deux compagnies du East Lancashire,…
On se bat pas loin Les éléments de la Bay.K.D. (Bayerische Kavallerie-Division) et de la 6e K.D. avaient atteint la ferme Pillegrems (ferme Leterme) et le hameau du Gapaard, tandis que le Jäger Detachement Petersen tenait en force les positions à Amerika et Ten-Brielen. Les hommes du 1er bataillon des Scots Guards étaient retranchés à Kruiseecke, déterminés à repousser l’avance ennemie. La 3e batterie B.K.D., mise à la disposition du groupe Petersen à Ten-Brielen, infligea des pertes sérieuses aux défenseurs de Kruiseecke attaqués par les chasseurs bavarois. Dès le matin, à Ten-Brielen, le bruit des mitrailleuses et du canon se…
Plus nombreux que jamais À Comines, le commandant de la place, le colonel Pullmann, est remplacé par le commandant Schulz Pelcom. Des rumeurs circulent, on dit qu’Houthem est détruite et que l’église de Zandvoorde est démolie. Ce matin, à part les cavaliers qui reviennent par centaines, à intervalles d’environ dix minutes, tout est calme ; le canon s’éloigne vers Armentières. On réquisitionne des chevaux et des voitures pour aller chercher les blessés de la veille ; les sœurs doivent donner tous leurs locaux. Vers 9 h, une nouvelle canonnade semble venir d’Houthem et de Wervicq-France. La journée se passe dans…
Les Allemands prennent la direction de Warneton À Comines Belgique, le pillage des maisons abandonnées bat son plein. Dans d’autres, où loge la soldatesque, on vole sans vergogne : meubles, argenterie, linge de table, boissons et nourriture, tout y passe. Durant toute l’avant-midi, de nombreuses compagnies défilent avec des drapeaux enveloppés de cuir. La plupart des soldats sont de jeunes hommes, on dirait des étudiants. Les chevaux, magnifiquement harnachés de cuir jaune, sont impeccables. Rien ne manque à leur équipement. Ces soldats semblent fatigués, moroses et silencieux, marchant à vive allure en direction de Warneton. Toute la nuit, comme la…