Calendrier de travail
Attentat de Sarajevo. Crédits : Wikimedia Commons via Picryl.com L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche à Sarajevo en juin 1914 sert de déclencheur immédiat, mais il n’est essentiellement que le catalyseur d’une poudrière déjà bien préparée. Les grandes puissances européennes sont liées par des alliances complexes. L’Allemagne et l’Autriche-Hongrie forment la Triple Alliance, tandis que la France, la Russie, et plus tard le Royaume-Uni, forment la Triple Entente. Les mouvements nationalistes sont en plein essor en Europe, alimentant les rivalités entre les différentes nations. Les sentiments nationalistes exacerbés contribuent à une atmosphère de méfiance et de compétition. Les grandes puissances s’engagent dans une…
Un chèque en blanc. L’Allemagne offre un soutien inconditionnel à l’Autriche-Hongrie, promettant de la soutenir dans ses actions contre la Serbie. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Une grève générale internationale. A l’appel de Jean Jaures et de Edouard Vaillant, la SIFIO vote une motion appelant à la grève générale internationale contre une éventuelle guerre. La SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière), est un parti politique socialiste français, qui existe sous ce nom de 1905 à 1969. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Visite française à la Russie Le Président de la République française et du Conseil, Raymond Pooincaré et René Viviani embarquent pour un voyage officiel de trois jours en Russie. Le but est de resserrer l’alliance dans un contexte européen tendu. Sources : Référence : La Grande Guerre Auteur : Le Naour Jean-Yves Lieu :
Visite diplomatique. Accompagné par Viviani, le président français Raymond Poincaré séjourne du 20 au 23 juillet en visite diplomatique à la cour impériale de Russie. Le contexte international est de plus en plus tendu. De longs échanges ont lieu avec le tsar Nicolas II et les ambassadeurs de différentes nations européennes. À Saint-Pétersbourg, à la fin du dîner du 20 juillet, le tsar porte, en français, un toast affirmant les objectifs de cette rencontre et de l’alliance entre la France et la Russie. En résumé, la Russie et la France se veulent un rempart puissant pour la paix européenne. Sources…
Un point sur l’artillerie. Les Français possèdent un canon performant de 75 mm, très mobile et capable de tirer 12 coups par minute. Au début du conflit, les prévisions étaient de 6 millions de coups, mais ils en utiliseront 250 millions ! Cela représente une moyenne de 223 000 obus de 75 mm et de 39 000 obus plus lourds par jour. Ce calibre est largement distribué dans les troupes. En revanche, les canons de 155 mm Rimailho ne sont qu’au nombre de 104 pour l’ensemble de l’armée. Les Allemands possèdent des canons de 77 mm moins performants que ceux…
Ultimatum autrichien inacceptable. L’Autriche remet avec des exigences strictes, un ultimatum inacceptable pour la Serbie. Une intrusion policière autrichienne illimitée sur le territoire serbe n’est pas admissible dans le cadre de l’attentat de Sarajevo. Déjà l’ambassadeur autrichien fait ses valises. Belgrade s’apprête à mobiliser. La Serbie a 48 heures pour répondre. Sources : Référence : La Grande Guerre Auteur : Le Naour Jean-Yves Lieu :
La cavalerie. La cavalerie est encore présente chez les cosaques et les Britanniques, mais également chez les Français, classée en trois catégories : les cuirassiers, les hussards et les dragons. Les cuirassiers portent une cuirasse qui brille au soleil, aveuglant l’ennemi et entraînant une impression de force et de puissance au grand galop. Les hussards, ou chasseurs, se distinguent par leurs mouvements rapides et chargent sabre au clair. Les dragons, plus légers, sont armés de lances, rappelant les chevaliers du Moyen Âge. L’arme qui accompagne souvent le cavalier est la lance. C’est aussi un moyen de déplacement rapide. À cette…
Des relations diplomatiques rompues. La Serbie accepte la plupart des demandes de l’ultimatum mais rejette certaines conditions. L’Autriche rompt ses relations diplomatiques avec la Serbie, elle trouve la réponse insatisfaisante. Sources : Référence : La grande guerre Auteur : Le Naour Jean-Yves Lieu :
Quelques mitrailleuses. Qu’ils soient allemands ou français, la dotation des régiments d’infanterie est pratiquement identique, soit six mitrailleuses. Il en va de même pour les régiments de cavalerie, avec deux mitrailleuses. Les mitrailleuses à refroidissement à air sont plus performantes que les modèles allemands à refroidissement à eau. En effet, ces dernières nécessitent un approvisionnement en eau et des tuyaux pour les alimenter. De plus, elles dégagent de la vapeur, ce qui permet de les repérer plus facilement. L’Autriche et le Monténégro mobilisent. Churchill, ministre de la Marine britannique, ordonne aux escadres de la Navy de retourner à leurs bases.…
Un net refus . L’Allemagne refuse le projet britannique d’une conférence à quatre (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie) pour résoudre la crise austro-serbe. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Le début des hostilités. Cyrille Lecoutere est appelé sous les armes et sert comme soldat au 5ème Chasseur à pied, dans la première compagnie. Il habite au « Bois de Boulogne », dans les bois de la Hutte, et est le fils du garde-chasse. Cyrille fait partie de la 3ème Division, qui soutient les armées de Liège et bivouaque près de Jodoigne. Il participera aux combats de Tildonck, de Wespelaer, d’Hougaerde, d’Eppeghem au Pont-Brûlé, puis se repliera sur Anvers en combattant à Willebrouck, Thisele, Londerzeele, Walhem et Wavre-Sainte-Catherine. Il prendra ensuite part à la retraite sur l’Yser et aux terribles journées de…
Rappel sous les armes Nos concitoyens soldats sont rappelés sous les armes dans la nuit de mercredi à jeudi. La gendarmerie distribue les ordres de rappel aux miliciens des classes 1912, 1911 et 1910, à la grande surprise de la population. L’autorité militaire belge demande au clergé de pouvoir occuper l’ancienne église désaffectée de Comines-Belgique, rue des Moulins. Cet édifice peut abriter les troupes belges qui doivent garder la frontière. Ancienne église de Comines Belgique – Fonds SHCWR Le tsar Nicolas II cède aux militaires et ordonne la mobilisation générale. Son cousin allemand, Guillaume II, intervient et le tsar se…
Mobilisation générale en Russie. À 16 h, le tsar Nicolas II signe l’appel aux armes et la mobilisation générale. L’Allemagne déclare l’état de « danger de guerre », ce qui équivaut à une mobilisation sans le reconnaître officiellement. L’Angleterre propose tardivement une paix de compromis et prévient qu’elle ne pourra rester neutre en cas de guerre franco-allemande. La Bourse de Paris suspend son activité. Référence : La Grande Guerre Auteur : J.-Y. Le Naour Lieu :
Jean Jaurès est assassiné à Paris. À 21h30, Jean Jaurès est assassiné au café du Croissant à Paris par Raoul Villain, un nationaliste français, qui le tue d’une balle dans la tête. L’Allemagne envoie un ultimatum à la Russie, exigeant l’arrêt de sa mobilisation sous 12 heures. L’Allemagne envoie également un ultimatum à la France, demandant sa neutralité en cas de conflit entre l’Allemagne et la Russie. L’Autriche ordonne la mobilisation générale. Le président Poincaré demande à l’Angleterre de préciser sa position vis-à-vis de l’Allemagne. C’est ce 31 juillet, à 19 heures, que l’arrêté royal fixant au 1er août la…
Mobilisation générale en Allemagne et en France. L’Allemagne et la France déclarent la mobilisation générale. En réponse à la mobilisation russe, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. La France commence à mobiliser ses forces armées en réaction aux actions de l’Allemagne. L’Italie reste neutre. Le général Joffre demande au gouvernement français de se mobiliser. À 16h, l’ordre de mobilisation générale française est lancé pour le 2 août 1914. Vers 17h, l’Allemagne fait de même. Par coïncidence, la grosse cloche de Comines-France sonne à ce moment-là pour annoncer la mobilisation française. À Lille, un décret supprime le poste de Commandant…
Ultimatum de l’Allemagne à la Belgique. Monsieur le Vicaire Banckaert, pour rassurer la population, rappelle dans son sermon dominical que la Belgique étant neutre, il n’y a rien à craindre. Les gendarmes gardent les ponts de Comines avec des baïonnettes au canon. L’anxiété est palpable et une fausse alerte survient en fin de matinée, vers 11h. Les gendarmes de faction pensent qu’une patrouille française se dirige vers la Belgique, mais ce n’est pas le cas. Les troupes allemandes envahissent le Luxembourg pour préparer l’invasion de la France. L’ambiance est tendue et parfois même hostile en ces temps troublés. Une anecdote…
La guerre est déclarée. Le Conseil communal de Comines France tient une réunion extraordinaire et décide d’un emprunt de 100 000 francs pour ravitailler et secourir les familles nécessiteuses. Le gouvernement belge refuse l’ultimatum allemand. La Grande-Bretagne garantit les frontières belges. L’Allemagne déclare la guerre à la Belgique et à la France. Les prévisions allemandes estiment une victoire en 6 semaines. L’Italie déclare sa neutralité, malgré son alliance avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Sources : Référence : Tome 2 – SHCWR Les carillons du néant Auteur : Duvosquel Jean-Marie Delporte Jean-Baptiste Hannicart Ernest-Pierre Schoonheere André Lieu : Comines France
L’Allemagne envahit la Belgique. Les gendarmes belges gardent le pont-frontière, aidés aujourd’hui par des hommes de la garde civique en sarrau bleu, armés de piques et de vieux fusils. On voit apparaître des affiches tricolores de mobilisation. Les Cominois, qu’ils soient français ou belges, répondent à l’appel de leur pays. Tous les civils doivent apporter leurs armes au local des pompiers. L’armée belge réquisitionne les voitures et les chevaux. Les fabriques sont à l’arrêt et les usines perdent une grande partie de leur effectif, ce qui les paralyse. Le roi Albert Ier refuse l’ultimatum allemand pour protéger l’intégrité de la…
L’espionite atteint toutes les couches de la population Grand Pont Comines SHCWR En Belgique, on s’en prend aux affiches d’une marque de tabac. Elles montrent un homme noir fumant quatre cigarettes à la fois, ce qui pourrait indiquer que la gare de Comines a des voies desservant quatre directions. En soirée, on arrête un individu près du pont, porteur d’une grosse somme en Marks allemands. Il sera interrogé à Lille. En France, le gouvernement décrète que le billet de banque ne sera plus échangeable contre de l’or. Les forts de Liège sont assiégés. Un Zeppelin qui bombarde la forteresse est…
La garde civile est présente La garde civique est rappelée. Les hommes sont répartis en groupes et, chacun à son tour, surveillent les chemins jour et nuit, vérifiant les papiers de toutes les personnes étrangères ou suspectes. Une mini révolution éclate dans l’après-midi ! Le Révérend Demeulenaere, vicaire, aurait dit, avant que les Allemands ne déclarent la guerre à la Belgique, que « les Français méritaient une bonne raclée, étant donné les persécutions et les scandales qu’ils faisaient subir à l’Église ». Le bruit circule dans Comines et il est déclaré traître à la patrie. Vers le milieu de la…
Regain de la foi catholique Eglise de Comines France avant 14 SHCWR Le culte marial se réveille particulièrement en ce mois d’août. La piété des habitants de Comines se tourne souvent vers Marie, multipliant les signes de dévotion. En 1870, ils avaient imploré la protection de la Sainte Vierge pour épargner Comines des malheurs de l’invasion prussienne, et leurs prières avaient été exaucées. Les premières troupes du Corps expéditionnaire britannique (BEF) débarquent en France. Les premières troupes serbes entrent en Bosnie. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : Schoonheere André Lieu :
On tricote pour les soldats au front Une véritable campagne de tricotage accumule des réserves de vêtements chauds pour les soldats. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : André Schoonheere Lieu :
L’Allemagne mobilise Du 2 au 7 août, tous les Allemands aptes au service militaire sont rappelés. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Bataille de Muhlouse Du 7 au 10 août, la bataille de Mülhausen (Muhlouse) en Alsace oppose la 1ère Armée française (45 000 hommes) à la 7ème Armée allemande (30 000 hommes). Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Déclaration de guerre La France déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Bataille de Haelen Les Belges arrêtent les cavaliers allemands à Haelen. Cette victoire à portée réduite porte également le nom de la bataille des casques d’argent. Le Cominois Camille VERKYNDT pris part à cette bataille et y perdit la vie. Il y est enterré. Déclaration de guerre du Royaume-Uni à l’Autriche-Hongrie. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Premier Cominois tombé au champ d’honneur On pavoise le couvent, rue de Wervicq, pour célébrer l’héroïque défense de Liège. À Ypres, la ligne de chemin de fer vers Poperinge est renforcée en prévision d’un trafic plus intense. Victor Clicque, un Cominois français, tombe ce jour à Haut-le-Wastin, mais cette information n’atteindra notre cité que bien plus tard. Sources : Référence : Tome 2 – SHCWR Ieper 1914 Les carillons du néant Auteur : Duvosquel Jean-Marie Mère Marie de la Passion Schoonheere André Vanherpe Ivan Lieu : Comines Ypres
De Gaule échappe de peu à la mort Charles de Gaulle Public domain, via Wikimedia Commons Le jeune lieutenant De Gaulle, âgé de 23 ans, est victime d’un tir allemand au pont de Dinant. Il échappe de peu à la mort. Les combats se déroulent dans les Ardennes, avec des batailles importantes à Mons et Charleroi. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Dans l’après-midi, de la chapelle, on entendait le canon. Fonds abbé Vanneste – SHCWR La ferveur chrétienne augmente. Une foule immense assiste à la procession, et la neuvaine de Notre-Dame de Grâces est également très suivie. Pour la semaine à venir, plusieurs processions de l’Église à la Chapelle sont programmées. L’inquiétude monte encore au sein de la population. Juste avant les vêpres, quelques cavaliers français circulent dans le village. Ils sont applaudis avec enthousiasme et, pleins de conviction, ils crient : « On les aura, les Boches ! » Tout le monde pense que la guerre ne va pas durer…
Liège tombe La garnison belge de Liège se rend après une semaine de résistance face à des Allemands déterminés, furieux de perdre du temps. Le café Liégois par Arnaud 25 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0 Cette résistance héroïque vaut aux Liégeois que le « café viennois » soit renommé « café liégeois » dans les brasseries parisiennes. Pour découvrir ce qu’est un café liégeois : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9_li%C3%A9geois Repli des troupes belges sur Anvers. Un nommé Hitler s’engage dans l’armée de Louis III de Bavière. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Distribution de vivres à Comines France La souscription en faveur des familles nécessiteuses permet une abondante distribution de vivres à la mairie de Comines, France. La bataille de Tannenberg commence : les forces russes envahissent la Prusse orientale, marquant le début de cette importante bataille contre les troupes allemandes. George H. Mewes, Public domain, via Wikimedia Commons Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : Schoonheere André Lieu : Comines France
Emile Bonte-Clarebout et le garçon Tancré se distinguent au combat. Dinant 1er mars 1915 Public domain, via Wikimedia Commons Arsène Bonte, soldat belge, arrête une patrouille allemande sur la route de Jodoigne. Il est mentionné à l’ordre du jour. Il se met à l’abri derrière un arbre, qui porte 19 impacts de balles prussiennes ! Quel courage… Le fils de la veuve Tancré se distingue dans les mêmes circonstances. Il a un peu moins de chance et est blessé en voulant traverser la chaussée… On apprend que l’Armée française subit de graves pertes à Dinant. Sources : Référence : Tome…
Les Allemands sont à Bruxelles. Déclarée ville ouverte, Bruxelles voit arriver des milliers de soldats allemands qui défilent sur la Grand-Place. Décès du pape Pie X. Sources : Référence : Auteur : Lieu :
Des blessés belges arrivent. Quelques blessés belges arrivent au couvent des sœurs d’Orléans. Les locaux du pensionnat sont aménagés en ambulance. Une ambulance est aussi un ancien terme pour désigner les formations mobiles qui suivent les troupes en campagne pour soigner les malades et les blessés. Couvent des Sœurs D’Orléans – Fond SHCWR Jean Marie Duvosquel À Dikkebus, des Dragons français de la garnison de Saint-Omer arrivent dans le village et se répandent dans les environs. Des Uhlans sont blessés dans une échauffourée à Hooghe ; deux chirurgiens yprois apportent les premiers soins. Giuseppe Felici, Public domain, via Wikimedia Commons…
On en aurait vu dans Comines. January Suchodolski, Public domain, via Wikimedia Commons Des Cominois reçoivent les premières nouvelles de leurs enfants enrôlés dans l’armée belge. Ces nouvelles datent du 18 août. Des Uhlans sont présents dans les environs. On dit même qu’on en aurait déjà vus à Comines ! Des Dragons français effectuent une reconnaissance à Ypres. Ils sont cantonnés à Kemmel, Neuve-Église, Loker, Westoutre, etc. La ligne Hazebrouck-Poperinghe-Courtrai est interrompue pour laisser passer les trains militaires venant d’Hazebrouck, à partir de 14 h 30. Les nouvelles de la guerre ne sont pas rassurantes. Lille est rapidement renforcée. Sources…
La garde civile est présente Par chance, pour éviter d’autres problèmes, la garde civique est supprimée car sa mission est accomplie. (voir https://www.war1418krieg.be/jeudi-6-aout-1914/) 2 500 volontaires belges en civil arrivent d’Ostende par train à Ypres; ils sont hébergés dans les casernes. Toutes les armes de la ville de Comines sont réquisitionnées, y compris celles des douaniers. Un détachement d’une soixantaine de cuirassiers français du 9e régiment, cantonné à Neuve-Église, patrouille chaque jour à Comines, France. Des avions allemands survolent également la ville. Bien que la France soit le berceau de l’aviation, le War Office britannique reste sceptique quant à son…
Des soldats allemands arrivent à l’Amérique* Hannicart Ernest-Pierre – Fonds SHCWR Hannicart Ernest-Pierre joue aux cartes au patronage quand on apprend que des soldats allemands arrivent à l’Amérique*. C’est la fin du patronage. Chacun rentre chez soi rapidement, curieux et anxieux. Stressé, pas grand monde n’arrive à dormir. La 1ère armée allemande, sous le commandement de von Kluck, atteint Tournai. Sur sa droite, le IIe Corps de Cavalerie (CC) envoie des patrouilles pour explorer la région de Courtrai. Ces patrouilles arrivent jusqu’à Gheluvelt, où elles se heurtent à un groupe de gendarmes belges. Au cours de cet affrontement, le commandant…
Volontaires belges en France Une levée de volontaires belges se rassemble à Comines France avant de partir pour Lille. Beaucoup de familles quittent la ville pour aller à la côte, certaines à Ostende, d’autres à Wimereux. Le bureau de poste à Comines France ferme à partir d’aujourd’hui. Le courrier est maintenant envoyé à Lille chaque jour. Après avoir passé la nuit, les Uhlans arrivés hier sont repartis ce matin sans même passer par la place. DECROCK Arthur, Pierre, Joseph, né à Warneton le 28 juin 1880 est soldat au 1er Régiment de Chasseurs à pied, matricule n° 19496. Il décède…
Namur envahie et Louvain saccagée Bibliothèque de Louvain, Public domain, via Wikimedia Commons La ville de Namur tombe aux mains des Allemands. Les Allemands incendient la ville universitaire de Louvain en représailles. La célèbre bibliothèque est ravagée par les flammes. L’Autriche-Hongrie déclare la guerre au Japon. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Ivan Vanherpe Lieu :
On pense à la rentrée scolaire Maître Charles Lamstaes 1853 – 1938 Doyen de Comines de 1906 à 1935 – Fonds SHCWR Le doyen de Comines France demande aux jeunes filles diplômées de remplacer les instituteurs mobilisés. Les Allemands gagnent la bataille de Tannenberg contre les Russes. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : André Schoonheere Lieu : Comines France
Lille ville ouverte Lille – Attaque de la porte de Douai 12 octobre 1914 – CC via Wikimedia Commons Les Alliés sont en difficulté. Les Allemands entrent en France et occupent Maubeuge et Valenciennes. Faut-il défendre Lille ? Pour éviter des souffrances à la population, les autorités civiles obtiennent du gouvernement que Lille soit déclarée ville ouverte. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : Schoonheere André Lieu : Lille
L’Autriche déclare la guerre à la Belgique L’Autriche déclare la guerre à la Belgique. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu :
Départ des appelés de la classe 1914 en France Casque Adrian soldat français 1915 via CC Wikimedia Commons Les appelés de la classe 14 et les ajournés des classes 12 et 13 quittent Comines France en camion en chantant La Marseillaise. La Turquie ferme les détroits des Dardanelles à la navigation commerciale. Sources : Référence : Les carillons du néant Auteur : Schoonheere André Lieu : Comines France
Uhlans en vue Uhlans via CC Wikimedia Commons Accrochage entre gendarmes belges et Uhlans à Rollegem Kapelle près de Moorslede. Deux gendarmes sont tués. Un «Traube» allemand lâche 4 bombes sur Paris. Sources : Référence : Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu :
A Ypres, les travaux de restauration du beffroi se terminent Depuis Pâques, on restaure quatre petites tourelles du beffroi d’Ypres. Malgré les annonces de guerre, ces travaux continuent. Sources : Référence Ieper 1914 Auteur : Vanherpe Ivan Lieu : Ypres
Dragons français à Vlamertinghe On signale des Dragons français passant par Vlamertinghe en direction d’Ypres, tandis qu’un avion allemand Taube traverse le ciel en trombe. Takkk, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons Les forces armées britanniques envoyées sur le continent sont composées de soldats bien équipés et entraînés, mais en nombre insuffisant. Le gouvernement britannique lève alors une armée de volontaires qu’il forme rapidement. Lord Kitchener mène ces nouvelles recrues au combat. Une carte prise sur un officier allemand montre des mouvements de troupes en direction de la Champagne, plutôt que droit vers Paris. L’information se confirme dans les jours…
Réquisition des automobiles Renault Type BX – Fonds SHCWR À Comines France, les automobiles sont réquisitionnées. La police de Comines France ordonne aux hommes mobilisables de partir immédiatement pour Dunkerque. Le gouvernement français se déplace de Paris à Bordeaux à cause de l’avancée allemande. Le gouvernement belge, de son côté, s’installe à Sainte-Adresse près du Havre. Les premiers soldats allemands arrivent à Armentières et réquisitionnent les habitations, la nourriture et les chevaux. Un détachement allemand se présente à l’hôtel de ville de Lille pour annoncer au maire l’occupation de la ville. Sources : Référence : Les carillons du néant La…
Déjà des mauvaises nouvelles La Mère Supérieure du couvent d’Ypres et neuf sœurs sont chargées d’évacuer le couvent de Warneton. Elles seront 19 au retour vers Zillebeke, mais arrivées à Hollebeke, elles doivent se réfugier dans le couvent local. Des Uhlans leur barrent le chemin, puis se cachent dans les bois voisins. Quelques soldats anglais à cheval arrivent, et les sœurs leur indiquent où se trouvent les Allemands. Des renforts anglais sont appelés, et un accrochage s’ensuit. En infériorité numérique, les Uhlans se rendent. Les blessés sont soignés sur place, et les prisonniers sont emmenés à Ypres. Les mobilisés de…
Bataille du Grand Couronné Une patrouille allemande arrive à Armentières mais la ville ne sera occupée que dans 1 mois, le 10 octobre… En Lorraine, une bataille entre la 1e et la 2e Armée française et la VIe et la VIIe Armée allemande durera jusqu’au 13 septembre. Elle se déroulera principalement aux environs de Nancy. Sources : Référence : Les jours sombres de la Cité de la toile Auteur : Landler Hans Lieu :