Les prémices de la guerre des mines

La ville est animée en cette journée dominicale, avec une foule de soldats présents. Les messes se tiennent à la chapelle comme d’ordinaire. Pendant ce temps, les autorités procèdent à des réquisitions : coton, cuivre et même instruments de musique sont saisis.

À l’aube, à 6 heures du matin, plusieurs mines allemandes explosent entre la Lys et Ypres, détruisant une tranchée anglaise. Parmi elles, celle du Bon Coin, au Touquet, est sans doute l’une des premières explosions de ce type dans la région.

Plus à l’est, la 2nd Division de Cavalerie britannique est également touchée à Zillebeke par une explosion de mine allemande. Résultat : 60 mètres de tranchées sont perdus. La contre-attaque menée par le 16e Lanciers anglais tourne au désastre, leur coûtant la moitié de leurs effectifs, dont cinq officiers.

Sur le front de l’Est, les troupes allemandes lancent une attaque contre la ville de Przasnysz, tenue par les Russes.

Dans la Somme, un nouvel élément de terreur fait son apparition : une attaque au gaz est signalée à Lihons.

Pendant ce temps, un renfort crucial arrive en France : la division canadienne débarque, apportant un soutien de valeur aux Alliés.

Le général Ferdinand Foch installe quant à lui son quartier général au Mont Cassel, d’où il coordonne les opérations.

Général Foch – Public domain Wikimedia Commons
Sources :
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