Rations de pain en baisse

Un peu de fusillade durant la nuit, mais aucun tir de canon.

Après six jours sous le feu, les soldats du 17e reviennent passer l’après-midi dans la cour de la brasserie Dumortier, visiblement éprouvés par les combats.

À Comines France, les autorités annoncent une nouvelle baisse des rations de pain : désormais, chaque personne devra se contenter de 200 grammes par jour.

Témoignage du capitaine Jourdain du 1st Suffolk :
« Nous prenons nos positions à l’est d’Ypres en remplacement des Français. Autour de nous, des dizaines de cadavres s’entassent, certains servant même de rempart aux tranchées. Nous enterrons ceux que nous pouvons. Un véritable enfer à perte de vue. Les villages alentour ne sont plus que monticules de pierres. L’ennemi annonce un rassemblement d’un million d’hommes devant Ypres pour tenter une percée vers Calais. Nous nous attendons à une attaque imminente. »

À Ypres, Français et Britanniques adoptent des stratégies différentes pour le soin des blessés. Les Français préfèrent installer leurs centres de soins hors de la ville, tandis que les Anglais maintiennent de nombreux postes de secours et logements au sein du périmètre yprois, malgré le danger constant.

Sources :

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