Des cas de typhus

La journée ressemble à la veille.
Le cuivre est confisqué dans les usines de Comines.
À 8 h du matin, le prince Rupprecht de Bavière passe ses troupes en revue sur la Grand-Place de Comines-France.

La cour de la brasserie Dumortier sert de caserne : cent cinquante soldats y effectuent des exercices, reçoivent des instructions, puis, après avoir été libérés, reviennent pour les repas.
Des cas de typhus apparaissent derrière le front franco-anglais. Les malades sont immédiatement isolés pour éviter toute propagation, car une épidémie pourrait être catastrophique pour la population et compromettre la défense du territoire.
À Poelkapelle, le soldat allemand Alfred Jung observe le Hanebeek déborder et inonder les tranchées des deux camps. Il écrit plus tard :
« Nos fantassins voient alors une opportunité de contacter les Français d’en face pour conclure un armistice privé. Plusieurs visites ont lieu, des cadeaux sont échangés. Mais, hélas, les autorités découvrent cette fraternisation et y mettent rapidement fin. »