Les hôpitaux manquent de tout

Le canon tonne avec encore plus d’intensité.
L’après-midi, la cour de la brasserie Dumortier se transforme en caserne où les soldats s’exercent et où se déroulent les distributions postales.
La salle de soins Saint-Chrysole accueille un sergent-major alsacien, ingénieur de métier. Il parle parfaitement français et se montre très amical avec le personnel.
De temps à autre, les hôpitaux de la zone anglaise reçoivent un peu de ravitaillement. Le bouillon Bovril, très apprécié, est l’un des rares produits disponibles. En revanche, les vêtements manquent cruellement pour les blessés et les malades. Les tenues des hospitalisés ne peuvent être remplacées, et certains hommes sont contraints de porter des robes faute d’autres vêtements.

Sur le front de l’Yser, les forces françaises lancent une attaque à Nieuport, mais celle-ci échoue.