Bombardements très violents sur Messines

Les nuits restent marquées par les fusillades, mais les journées précédentes sont relativement calmes. Cependant, ce matin-là, vers 7 h, le canon commence à gronder intensément et sans relâche du côté de Frelinghien et de Beselaere. La ville reste calme, les soldats sont presque tous mobilisés sur le front. Les combats font rage toute la journée, et le soir, les fusillades reprennent violemment dans les mêmes directions. Durant la nuit, les tirs de canon semblent parfois ininterrompus, évoquant une faux qui ne cesse de travailler.
Messines subit des bombardements extrêmement violents.

Les pièces de 75 françaises, regroupées près de l’étang de Dickebusch, tirent sans relâche en direction de Wijtschate, Messines et Saint-Éloi. L’illustration ci-dessous représente un canon de 75 français à Bas Maisnil à pratiquement la même période.

Une attaque intense a lieu à Saint-Éloi de 7 h du matin à 18 h. Les cadavres jonchent le no man’s land et restent sur place longtemps après les combats.
Le régiment d’infanterie n°126 affronte cette fois les Français, qui tentent de reprendre la Côte 60. Ce point stratégique avait été pris par le régiment d’infanterie n°132 et le 8e Jäger. Malgré la perte de près d’un tiers de ses effectifs, le régiment n°126 est renvoyé une semaine plus tard dans le secteur Amerika-Chapelle d’Épines-Zandvoorde-Calvaire. Là, le no man’s land, encombré d’arbres abattus, devient le théâtre d’embuscades et d’attaques incessantes.
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Lieu :
- Dickebusch