La position-clé de la Flandre

Les troupes allemandes arrivent en grand nombre et creusent des tranchées à la gare de Comines. Elles les occupent jusqu’au soir.

Pendant deux jours, de plus en plus de soldats allemands apparaissent, y compris sur la place de Comines, semblant se préparer au combat. La canonnade se rapproche à nouveau.

Les Britanniques présents plus au nord et à l’ouest semblent inquiéter les Allemands, qui établissent plusieurs postes d’observation dans les greniers. Un obus anglais tombe sur Comines sans exploser, traversant le clocher de l’église avant de finir sur le trottoir d’un café.

Les Allemands installent une commandanture à Comines. Des laissez-passer sont bientôt nécessaires pour traverser les différentes zones sous contrôle allemand, et la frontière est gardée par des sentinelles.

Dans la soirée, une centaine d’Allemands arrivent à Comines France, s’installant sur la place et dans les usines. Des chants et des bruits de chariots annoncent l’arrivée de nouvelles troupes.

Le Doyen Lamstaes est pris en otage à la mairie de Comines France par ordre du colonel Pullmann.

Malgré l’apparition de quelques soldats anglais dans les rue, Warneton tombe aux mains des Allemands, provoquant la fuite des habitants. La tour de l’église de Bas-Warneton est touchée, probablement par un tir allemand visant un fusil mitrailleur anglais.

Eglise de Bas-Warneton – Fonds SHCWR

Les troupes du XIIIe corps d’armée wurtembergeois occupent Menin, une position-clé en Flandre. Une escarmouche éclate à Geluwe entre des Allemands venant de Menin et des cavaliers anglais. Les Allemands, surpris, s’enfuient, laissant des morts et des prisonniers.

Les cavaliers anglais stationnent à Wijtschate. Leur objectif est de ralentir l’avancée de 30 000 à 40 000 Allemands venant de l’est, pour permettre à l’armée belge de se repositionner sur l’Yser.

À Bailleul, des combats à la baïonnette se déroulent aux portes de la ville. Une mitrailleuse allemande tue près de 300 soldats anglais depuis la tour de l’église.

Bruges est capturée par les Allemands.

À Londres, Hugh Gibson négocie l’aide alimentaire pour la Belgique. Herbert Hoover, à la tête du nouvel organisme American Relief Committee, commence à fournir des vivres, sauvant la Belgique de la famine.

Sources :

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